Le
8 novembre marquera la 6e édition des "1000 geiko" créés par François
Briouze et pour cette édition nous aurons la chance d'accueillir une
nouvelle fois, mais qui s'en plaindra, Jean-Pierre Labru sensei, 7e
dan en terres d'Aquitaine.
Ancien DTR de la région il aura à cœur de partager générosité et exigence avec chacun. Il sera assisté des hauts gradés de la grande région sud-ouest, sans oublier quelques parisiens fidèles à cet événement.
Le lendemain vous sera proposé un stage ouvert à tous.
Un dossier complet vous sera diffusé prochainement, mais vous pouvez d'ores et déjà noter le 8 et 9 novembre sur vos tablettes.
Histoires de vous donner force et courage voici un texte de Furuya Fukunosuke, 8e dan Hanshi, tiré de l'excellent blog Parole de Hanshi:
" A Busen, le déplacement était considéré comme la chose la plus importante à maîtriser. Ceci dit, personne n’enseignait en donnant des détails, les professeurs criaient « avance, avance, encore, encore! » lorsque nous les attaquions. Je ne me rappelle pas du nombre d’uchikomigeiko que nous faisions chaque jour, mais tout ce que je sais c’est qu’on en faisait beaucoup. Nous lancions nos attaquent directement et avec ampleur, et jamais les mododachi ne nous laissaient les toucher en faisant des ouvertures dans leur garde. Ce qui signifiait qu’on fonçait droit sur leur kensaki. Ainsi, sachant cela, nous n’avions d’autre solution que de surmonter notre peur et de lancer l’assaut de toutes nos forces. Le keiko était toujours comme ça là-bas.
“Pourquoi deviez vous procéder ainsi?” me direz-vous. Au début c’était vraiment effrayant et difficile, et notre corps n’avait aucune force pour l’exécuter. Mais en s’escrimant à le faire de façon répétée, petit à petit la peur s’estompait et nos frappes se faisaient plus franches, plus nettes, et nous nous avancions avec vigueur, jusqu’à ce que ça devienne presque naturel. En apprenant dans ces conditions difficiles, nous avons non seulement forgé notre kendo mais aussi appris ce qu’est réellement un uchikomigeiko et l’influence qu’il a sur le physique et le mental."
Ancien DTR de la région il aura à cœur de partager générosité et exigence avec chacun. Il sera assisté des hauts gradés de la grande région sud-ouest, sans oublier quelques parisiens fidèles à cet événement.
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| Les 1000 Geiko édition 2013 |
Un dossier complet vous sera diffusé prochainement, mais vous pouvez d'ores et déjà noter le 8 et 9 novembre sur vos tablettes.
Histoires de vous donner force et courage voici un texte de Furuya Fukunosuke, 8e dan Hanshi, tiré de l'excellent blog Parole de Hanshi:
" A Busen, le déplacement était considéré comme la chose la plus importante à maîtriser. Ceci dit, personne n’enseignait en donnant des détails, les professeurs criaient « avance, avance, encore, encore! » lorsque nous les attaquions. Je ne me rappelle pas du nombre d’uchikomigeiko que nous faisions chaque jour, mais tout ce que je sais c’est qu’on en faisait beaucoup. Nous lancions nos attaquent directement et avec ampleur, et jamais les mododachi ne nous laissaient les toucher en faisant des ouvertures dans leur garde. Ce qui signifiait qu’on fonçait droit sur leur kensaki. Ainsi, sachant cela, nous n’avions d’autre solution que de surmonter notre peur et de lancer l’assaut de toutes nos forces. Le keiko était toujours comme ça là-bas.
“Pourquoi deviez vous procéder ainsi?” me direz-vous. Au début c’était vraiment effrayant et difficile, et notre corps n’avait aucune force pour l’exécuter. Mais en s’escrimant à le faire de façon répétée, petit à petit la peur s’estompait et nos frappes se faisaient plus franches, plus nettes, et nous nous avancions avec vigueur, jusqu’à ce que ça devienne presque naturel. En apprenant dans ces conditions difficiles, nous avons non seulement forgé notre kendo mais aussi appris ce qu’est réellement un uchikomigeiko et l’influence qu’il a sur le physique et le mental."
